1% pour l'agriculture régénérative

À quoi sert le 1% d'Omie pour l'agriculture régénérative ?

Notre équipe est au plus proche des producteurs. Nos ingénieurs agronomes vont les voir régulièrement, ils connaissent leurs préoccupations et les aident à avancer vers l’agriculture régénérative. Nous n'imposons pas de cahiers des charges contraignant ou inadapté, nous sommes à l’écoute de chaque producteur en agriculture biologique et lui proposons une démarche spécifique, avec des actions concrètes pour accompagner la transition vers l'agriculture régénérative de chaque exploitation. Omie consacre 1% de son chiffre d’affaires à cette démarche. On vous explique dès maintenant la répartition de cette contribution cette année.


L'EXEMPLE : LE BLÉ DE NOS BISCUITS APÉRITIF

Le blé de nos biscuits apéritifs et crackers provient de la coopérative partenaire en agriculture biologique de 200 producteurs en Bourgogne. Au total, c'est près de 2000 euros dédiés à leur accompagnement vers l'agriculture régénérative.

Comment ?
Dès décembre 2023, nous avons organisé un diagnostic sur le terrain. Puis, en janvier 2024, nous avons proposé une journée de formation vers une agriculture biologique de conservation des sols.

Les conseillers de la coopérative et les producteurs ont mis un avant un besoin de formation sur la mise en place de couverts végétaux. Antoine, l’un de nos ingénieurs agronomes a donc organisé une formation sur la couverture végétale (véritable levier agronomique favorables à la fertilité des sols et de la biodiversité).

Enfin, en mars 2024, nous avons organisé une journée d'échanges pour un alignement stratégique. Après la visite de la ferme et l'étude des synergies entre les initiatives de la coopérative ainsi que l’accompagnement proposé par Omie, s'en est suivi des échanges sur les démarches de calcul de la rémunération des producteurs.


L'EXEMPLE : LE SUCRE BIO DE NOS CÉRÉALES


15% de notre budget d'accompagnement 2023 dédié à l'investissement dans la relocalisation d'une filière de sucre bio en Hauts de France, sous forme de parts sociales dans ce projet.

Comment ?
Participation en tant que sociétaire au projet "fABrique à sucres", une micro-sucrerie pour la production du premier sucre bio français en filière courte. Objectif ? Utiliser ce sucre en alternative au sucre de canne dans nos produits. Parmis les garanties, un prix de vente équitable pour les betteraves (un prix d’achat supérieur aux coûts de production et au moins 30% supérieur au prix de marché). Cela assure également une gouvernance coopérative partagée entre les acteurs de l'amont et de l'aval. Cette micro-sucrerie s'inscrit ainsi dans une démarche de développement territorial et de diversification des activités agricoles.

L'exemple : le projet Envol Vert au Pérou, contre la déforestation.

Avec Omie, nous participons à l'identification du risque de déforestation, nous avons contribué à hauteur de 1200 euros pour accompagner cette filière.

Comment ?
Dans le cadre de la mise en place d’une nouvelle règlementation européenne relative à la non-déforestation, Omie a contribué au financement d’un projet pilote sur dans la chaîne de valeur du café au Pérou. Avec l’importateur et le torréfacteur, ainsi que l’ONG de mise en oeuvre Envol Vert, le projet a permis d’identifier les risques de déforestation auprès de 20 producteurs de la coopérative agricole, ainsi que de sensibiliser les acteurs impliqués à la nouvelle réglementation.


L'EXEMPLE : LA RENCONTRE ENTRE PRODUCTEURS DE MIEL


Florent est apiculteur près de Lyon, nous travaillons en direct avec lui. Il est apiculteur depuis 1995. Il a mis en place des méthodes de production qui respectent au mieux le cycle de vie de l’abeille. Il met en place des cultures comme le trèfle ou le sarrasin pour nourrir ses abeilles, il n’utilise pas de sucre hivernal ou de traitements de synthèse.


Comment ?
Nous construisons une feuille de route avec Florent, pour appuyer sa vision hollistique entre apiculture et agriculture. Et en octobre 2023 : Omie a organisé deux journées d’échanges chez Manuel Roger, producteur de miel de fleurs d’été et chez Florent Guillaud, notre producteur de miel de montagne. L’objectif était de se rencontrer pour partager leurs pratiques, le monde de l’apiculture étant très petit seulement 2000 professionnels en France, créer des synergies, des échanges de bonnes pratiques. Pour les équipes d’ingénieurs agronomes d’Omie, organiser cette rencontre entre deux producteurs a également permis de cerner les enjeux à court et moyen terme des apiculteurs partenaires afin de mieux les accompagner dans leur transition vers l'agriculture régénérative.

L'EXEMPLE : LES AMANDES ESPAGNOLES DE NOS CÉRÉALES


Nous avons accompagné la performance économique et agronomique pour le producteur Federico et sa coopérative, grâce à l’identification de pratiques et techniques alternatives pour économiser à minima 50 000 euros/an dans la vallée de Pinoso. La grande majorité des amandes consommées en France vient de Californie. Nous soutenons une production bien plus proche issue d'exploitations à taille réduite, garantie de notre traçabilité totale.
Au total, c'est 400 producteurs dans cette coopérative, dont Federico est le porteur de projets pilotes, comme l’agriculture biologique. Une production en accord avec des savoir-faire traditionnels : 80% des parcelles non irriguées (une consommation d’eau divisée par 6 comparée aux amandes américaines) et l’ambition d’étudier l’empreinte hydrique.

Comment ? 

Nous avons organisé 2 journées de visite, des analyses agronomiques et trouvé des pistes d’amélioration. Nous nous sommes réunis avec Federico, un agronome expert et les acteurs de la filière, ensemble, pour rédiger une feuille de route. Nous avons également permis de faire des analyses physique et biologiques de la fertilité des sols et de l’humidité dans le sol.

Vous vous doutez, cela demande des ressources humaines et des déplacements !

Bilan

- 20 000 euros dédiés à l’accompagnement de nos producteurs bio vers l'agriculture régénérative

- 5400 hectares
touchés par notre démarche d’accompagnement à la transition agricole

- 10 diagnostics, 6 formations et 5 journées d’accompagnement auprès de producteurs partenaires.

- 74 agriculteurs accompagnés dans le cadre de nos formations et journées d’accompagnement

- 2 contrats mis en place avec nos producteurs pour assurer une juste rémunération, tenant compte de leurs coûts de production et pratiques agroécologiques.