Aujourd’hui, il ne suffit plus d’être durable.

Il faut activement réparer les écosystèmes abîmés par des décennies d’agriculture industrielle.
C’est le principe de l’agriculture régénérative. Elle s’appuie sur plusieurs techniques agricoles qui restaurent la biodiversité, stockent du carbone et limitent les effets du réchauffement climatique.
Fondée sur une approche holistique, l’agriculture régénérative relie la santé des Hommes, des animaux et de la planète.

Photo : Maxime Riché pour Omie&Cie

Les grands principes de l’agriculture régénérative

Couvrir les sols
En agriculture régénérative, on ne laisse pas le sol à nu. Il est important de le couvrir au maximum avec de l’enherbement naturel, ou avec des couverts végétaux choisis et semés. En associant diverses plantes, le couvert végétal permet de climatiser les parcelles, de les protéger du soleil, d’accroître la fertilité du sol, et de faciliter l’infiltration de l’eau.

Réduire le labour
Le travail du sol bouleverse la vie et la structure du sol : il détruit les habitats d’organismes vivants et les chaînes alimentaires qui les unissent. Un des points clés de l’agriculture régénérative est donc de limiter le labour. Ainsi, on favorise la rétention d’eau du sol, on réduit l’érosion, on préserve sa biodiversité.

Capter plus de carbone
Le carbone est un élément essentiel à tout être vivant. Par la photosynthèse, les plantes sont capables de capter le carbone dans l’atmosphère sous forme de CO2 et l’utilisent pour pousser. En couvrant le sol en permanence par des végétaux, on lui permet de capter du carbone et on le rend plus fertile. Les plantes et les êtres vivants du sol sont mieux nourris et se défendent mieux. On peut alors diminuer les intrants de synthèse.

Les vergers de Pom'Evasion - Photo : Maxime Riché pour Omie&Cie
Réduire les engrais azotés
L’agriculture conventionnelle s’appuie sur les engrais azotés pour fertiliser les sols. Fabriqués à base d’énergie fossile, ils émettent énormément de protoxyde d’azote (N2O), un gaz au pouvoir réchauffant 265 fois supérieur au CO2. Le N2O représente 41% des  émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole. De plus, quand ils sont épandus en trop grandes quantités, ces engrais de synthèse peuvent ruisseler vers les cours d’eau et devenir nocifs pour la biodiversité. Au contraire, l’agriculture régénérative utilise des fertilisants naturels comme le compost, le fumier ou les algues.

Réduire les produits phytosanitaires
L’agriculture conventionnelle s'appuie sur l’utilisation de pesticides de synthèse pour réguler les potentiels ravageurs des cultures. Ces derniers peuvent avoir un impact très lourd sur la biodiversité : 75% des insectes européens ont disparu en 30 ans, en grande partie à cause des pesticides. En agriculture régénérative, on repense tout un système de production de façon à en limiter l’usage : cela passe par le choix de variétés, l’association de cultures, leur agencement spatial et temporel, l’utilisation de méthodes alternatives comme les insectes auxiliaires, les substances naturelles d’origine végétale ou même les huiles essentielles.

Favoriser la biodiversité
La biodiversité, c’est l’ensemble des êtres vivants que l’on trouve sur Terre … et en dessous ! Loin d’être nuisibles, ils rendent des services essentiels à leur écosystème, en favorisant la fertilisation, la pollinisation ou en protégeant les cultures de certains ravageurs.  En agriculture régénérative, on donne le gîte et le couvert à toute cette biodiversité (insectes, oiseaux, bactéries, champignons …) en favorisant les surfaces d'intérêt écologique (arbres, haies, allées, mares …), en diversifiant les cultures et en réduisant les traitements de synthèse.

Photo : Maxime Riché pour Omie&Cie
Augmenter l’agroforesterie
L’agroforesterie est une technique agricole millénaire qui consiste à associer une production agricole annuelle et des arbres sur la même parcelle. Ceux-ci permettent d’augmenter la fertilité du sol grâce à leurs racines et feuilles, d’améliorer sa structure (ce qui est un atout majeur pour lutter contre l’érosion) et de mieux gérer les ressources en eau. Ils font également office de zone de biodiversité et permettent de stocker encore plus de carbone sur la parcelle.

Promouvoir la formation
Être agriculteur est un métier complexe qui demande énormément de connaissances. Pour que les producteurs puissent prendre part et progresser dans la transition agroécologique, ils doivent pouvoir bénéficier de formations, qu’ils pourront ensuite appliquer au sein de leurs exploitations.
Nous sommes Omie, l’allié de votre quotidien pour une alimentation qui préserve le vivant et le climat. Et tout cela grâce à des centaines de produits d'épicerie très très bons, issus de l'agriculture régénérative ! On vous fait goûter ?