Le petit nouveau : le miel de montagne biologique Omie

C’est l’heure des douceurs avec ce miel brun qui se fond dans vos gâteaux, sur vos tartines ou légumes rôtis comme dans vos boissons chaudes. Son goût boisé inégalé est apporté par les fleurs d'altitude !
Miel de montagne Omie

L’apiculteur derrière ce miel : Florent Guillaud

Florent Guillaud est apiculteur bio dans la vallée du Rhône depuis 1996. C’est une référence dans le domaine. Il a semé 70 ha de fleurs mélifères bio pour nourrir ses abeilles (sarrasin, phacelie, tournesol, luzerne, trèfle...) en plus de planter des arbres et haies mélifères. Il remplace les traitements de synthèses contre les ravageurs des abeilles par des pratiques alternatives : des méthodes mécaniques et des traitements biologiques. Ses méthodes de production respectent au mieux le cycle de vie de l’abeille, sans utilisation de sucre hivernal ou de traitements de synthèse. Florent maîtrise la reproduction de ses essaims afin d'obtenir des abeilles non agressives et adaptées à leur environnement.
Florent Guillaud, apiculteur bio dans l'Allier

Faire face à l’isolement des apiculteurs

En octobre 2023, Omie a organisé deux journées d’échanges chez Manuel Roger, notre producteur de miel de fleurs d’été et chez Florent Guillaud, notre producteur de miel de montagne. L’objectif était de se rencontrer pour partager leurs pratiques, le monde de l’apiculture étant très petit seulement 2000 professionnels en France, représentant 50 % de la production nationale de miel.
Florent Guillaud, Manuel Roger et les équipes d'agronomes Omie
À l’occasion de ces journées, les apiculteurs ont pu échanger sur les contraintes pesant sur l’élevage d’abeilles. Les sujets ? La pression parasitaire avec le varroa, un acarien venu d’Asie pouvant décimer des ruches, les ressources alimentaires (nectar et pollen) des abeilles ainsi que le travail de l’apiculteur pour donner de la typicité au produit (disposer ses ruches au bon endroit au bon moment pour obtenir du miel, au choix : de lavande, sarrasin, montagne, fleurs).
Pour les équipes d’ingénieurs agronomes d’Omie, cette rencontre a également permis de cerner les enjeux à court et moyen terme des apiculteurs partenaires afin de soutenir leur transition vers l’agriculture régénérative.

Pourquoi du miel français, c’est si rare ?

Il n’est pas aisé de savoir d’où vient son miel... et en quelles proportions il en s’agit. C’est ce que révèle une enquête de la Commission européenne de mars 2023 stipulant dans son rapport que 46 % des échantillons testés (320 lots de miels) en Europe sont considérés frauduleux (source : Le Monde).
Frelatés, ajouts d’additifs, de colorants, utilisation de sirop de sucre, masquage de l’origine géographique… Autant de pratiques illégales qui visent à répondre la demande croissante des consommateurs : sur le territoire, c’est presque 40 000 tonnes de miel consommés par an, pour une production française annuelle de 14 000 tonnes.

Le compte n’est pas bon

En France, la demande est plus élevée que la production, cela justifiant des volumes d’importation importants en provenance de Chine et de Turquie.

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Un souci : la perte de la biodiversité

Et si la production locale n’atteint pas la demande ou les miels sont frelatés, c’est aussi dû à une perte de biodiversité très importante. Le taux d’extinction des abeilles est de 100 à 1000 fois supérieur à la normale (source : centre régional d’information pour l’Europe occidentale des Nations Unies).
Une des raisons principales ? L’usage excessif de pesticides, notamment les néonicotinoïdes, une famille de substances insecticides. Ils ont suscités et suscitent toujours de nombreuses inquiétudes en raison de leurs effets sur les insectes pollinisateurs.

📕 Cadre légal

L’Union européenne a restreint progressivement les usages de ces substances. Il en reste encore deux autorisées pour des usages phytopharmaceutiques. En France, depuis 2018, l’utilisation des produits à base de néonicotinoïdes est interdite en agriculture. Source : anses.
Vous l’aurez compris, les filières d’apiculture locales et biologiques comme celle de Florent Guillaud sont rares mais essentielles et à soutenir !