Un blé nourri aux algues

Le blé est la céréale la plus cultivée en France. Elle occupe près de 5 millions d’hectares, soit près d’1 hectare sur 6 de la surface agricole totale française. À lui seul, le blé tendre (qui sert à la fabrication du pain) représente environ 50% de la surface de toutes les céréales. Au niveau de l’Europe, la France en est le premier pays producteur et exportateur.

Et il n’y a pas que les humains qui consomment du blé : cette production est aussi destinée à l’alimentation animale ou encore l’industrie. L'amidon de blé est utilisé dans la fabrication de papier, de produits cosmétiques ou encore de carburant végétal.

L’association Merci les Algues, basée en Bretagne, regroupe des scientifiques, des agriculteurs et des transformateurs autour d’une belle cause : promouvoir l’utilisation de produits à base d’algues à la place des pesticides dans les champs (et des antibiotiques dans les élevages). Et ça marche ! La preuve : une dizaine de producteurs bretons fertilisent et fortifient leur culture de blé grâce à ces produits riches en algues récoltées sur les côtes bretonnes et vendéennes.

Une fois le blé récolté, il faut le transformer. Le Moulin Paulic s’est engagé à moudre le blé des producteurs de Merci les Algues, et Les 2 Gourmands, artisan biscuitier, fait de cette farine des biscuits de qualité.

C’est l’exemple parfait d’une filière qui s’engage pour le régénératif : du producteur au transformateur final, tout le monde joue son rôle dans la transition !

Omie accompagne les producteurs de Merci les Algues en initiant une démarche de diagnostics agricoles. Celui-ci permet d’évaluer le niveau de régénération des exploitations et d’identifier leurs points d’amélioration. Merci les Algues va inciter chaque producteur à faire le sien.