La Terre c'est la terre

Ce samedi, c’est la journée de la Terre. L’occasion peut-être de se rappeler que si la vie est possible sur Terre, c’est grâce à la terre ! Eh oui, la santé de la terre est un élément clé dans l’habitabilité de la planète.

Une terre en bonne santé lutte contre le dérèglement climatique, grâce aux végétaux qui la couvrent et qui captent le carbone. Il y aurait 1500 milliards de tonnes de carbone organique contenus dans les sols !

Elle est aussi un réservoir pour le vivant. Selon la FAO, il existe plus d’organismes vivants dans une cuillère à soupe de sol sain que de personnes sur Terre ! Et puis, elle sert en grande majorité à nous nourrir : 95% de notre alimentation provient des sols, selon les Nations Unies.

Enfin, elle permet aussi de filtrer, stocker et améliorer la qualité de l’eau. Certains micro-organismes présents dans les sols sains dégradent les polluants et participent à ce que l’eau que l’on boit soit de meilleure qualité.

Mais aujourd’hui cette terre est en danger. Selon l’INRAE, 40% des terres émergées sont menacées de dégradation. En cause, diverses activités humaines (de l’agriculture aux industries) qui ont appauvri les sols en matières organiques et en éléments minéraux, et les ont transformés et pollués.

L’agriculture régénérative, par les pratiques agricoles qu’elle promeut, est une solution pour que notre terre recouvre sa santé, et que l’on puisse continuer à habiter notre planète longtemps. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site !

Pour briller en société

Quelques informations pas si futiles sur la terre, pour animer vos dîners mondains, déjeuners de boulot et repas en famille.

Le sol est constitué de 3 couches au-dessus de la roche mère, superposées en profondeur que l’on appelle des horizons, car elles sont plus ou moins horizontales.

200 à 400 vers de terre sont contenus dans 1m2 de terre en bonne santé.

Les débris végétaux qui s’étalent sur le sol se nomment des litières. Ils forment des matières organiques fraîches qui se décomposent au fil du temps plus ou moins rapidement selon la zone climatique et se transforment en humus.

¼ de la biodiversité mondiale serait contenue dans les sols.

L’exploitation des sols remonte au Néolithique (entre -6000 et -3000 av. J-C en Europe), lorsque nous sommes passés du statut de chasseur-cueilleur à celui d’espèce sédentaire.

Des champignons (que l’on appelle les mycorhizes pour les intimes) produisent une sorte de « colle » qui permet au sol de se tenir, et permettent de limiter les phénomènes d’érosion.

Pour aller plus loin

La journée de la Terre est une occasion privilégiée d’agir pour l’environnement. Retrouvez les activités que vous pouvez réaliser près de chez vous directement sur le site de l’organisation !

Une infographie maligne
Pour mieux comprendre les enjeux du sol en s’amusant, le média Qqf a développé une infographie animée avec notre partenaire PADV. En bonus : des idées d’actions individuelles pour faire bouger les choses, à son niveau.

Un podcast magique
Pour faire naître la passion vers de terre, on écoute le podcast Bons Plants qui invite la comédienne Sophie Accaoui, créatrice d’un spectacle à leur gloire, et Christophe Bichon, jardinier pour l'association Le Sens de l'humus à Montreuil (notre ter-terre).

Sources :

1. méta-analyse de Jörn PW Scharlemann, Edmund VJ Tanner, Roland Hiederer & Valerie Kapos (2014) Global soil carbon: understanding and managing the largest terrestrial carbon pool, Carbon Management, 5:1, 81-91, DOI: 10.4155/cmt.13.77 http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.4155/cmt.13.77
2. Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement
3. Observatoire Participatif des Vers de Terre (Université de Rennes 1) pour l'Observatoire national de la biodiversité https://naturefrance.fr
4. FAO - Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture
5. Sophie Archambault de Beaune, Pour une archéologie du geste : broyer, moudre, piler : des premiers chasseurs aux premiers agriculteurs, Paris, CNRS, 2000
C'est bon d'être climatarien·ne !
Le régime climatarien consiste à adapter son alimentation pour lutter contre le dérèglement climatique. C’est plus simple qu’il n’y paraît.

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